Colloque « Apprendre à ciel ouvert »

L’équipe d’Action Réussite et d’autres partenaires de la région ont participé à la 12e édition du Colloque « Apprendre à ciel ouvert » qui se tenait à Drummondville les 26 et 27 avril dernier. Ce rassemblement plein air est organisé par la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ) en partenariat avec la Fondation Monique-Fitz-Back et avec la collaboration de l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE).

Au programme, deux  jours de conférences, d’ateliers et d’activités d’échanges permettant de s’inspirer et de réseauter sur l’éducation en plein air. L’événement s’adresse tant aux débutants qu’aux initiés. Près de 700 personnes participaient aux activités à l’école Marie-Rivier où ses merveilleux espaces verts étaient propices à la détente et à plusieurs ateliers extérieurs diversifiés.

Réflexion de Marie-Claude

Et si, plutôt que de s’attaquer aux problématiques vécues par nos partenaires une à une, et la liste est longue 😉, nous modifions notre approche pour améliorer notre quotidien et celui des enfants qui nous entourent et que par la même occasion, les problématiques s’atténuaient? Et si l’approche d’éducation en plein air apportait une grande partie des solutions aux problèmes que nous vivons ? C’est avec ces questions et ces hypothèses en tête que je suis allé au colloque. J’ai rapidement constaté que plusieurs projets de recherche sont en cours et que plusieurs outils existent déjà pour soutenir les milieux dans l’implantation de cette approche. Je suis convaincu que l’éducation en plein air est une clé pour soutenir la persévérance scolaire et la réussite éducative en Abitibi-Témiscamingue ! Nous avons de beaux enfants pleins de potentiel et une belle grande région comme terrain de jeu ! Mobilisons-nous pour soutenir nos enfants à « S’épanouir dehors » !

Moment fort de Marilyn

La technologie et les avancées de la science en générale ont modifié rapidement plusieurs aspects de nos vies.  Pour le mieux à bien des égards, mais pas toujours.  On réalise maintenant que certains comportements ou l’utilisation de certains objets nous font plus de tort que de bien

Ce genre d’événement nous pousse à réfléchir, à observer et à réaliser que parfois la solution est toute simple et accessible.  Dans ce cas bien précis, il suffit d’aller jouer dehors.  Vraisemblablement simple en apparence, mais plus complexe à appliquer dans différents milieux. 

Les conférences aussi variées les unes que les autres m’ont permis de constater qu’il y a tout un réseau de gens motivés et d’outils disponibles pour ceux qui souhaitent se lancer vers une pédagogie par la nature.  La recherche démontre et documente de plus en plus le déploiement de l’éducation en plein air et ses bienfaits sur la réussite éducative et la persévérance scolaire.  Je retiens donc de cet événement qu’il faut se réapproprier notre territoire si riche et vaste en Abitibi-Témiscamingue et revaloriser l’esprit de communauté de nos milieux.

Moment fort de Marie-Aimée

Imaginez participer à un colloque en legging, en espadrilles ayant comme accessoire de la crème solaire et une casquette… Le rêve. Passer la plupart du temps à l’extérieur, dans une forêt, sur un terrain de soccer ou simplement dans la cour pour constater toutes les opportunités de développement et d’apprentissage pour les enfants. Ressentir les bienfaits de l’approche et mettre en pratique les apprentissages. Repartir inspirée à lancer un mouvement dans notre belle région. Et je dirais même motivée à réinvestir cette approche au travail et dans ma vie personnelle. Nous étions, à notre connaissance, 14 participants de l’Abitibi-Témiscamingue à nous être déplacés à Drummondville pour l’événement. Je nous mets au défi d’être plus de 25 personnes à l’édition 2025. J’ai entendu plusieurs fois lors du colloque que les éducatrices et enseignantes qui utilisent cette approche se sentent seules. Je souhaite que dans notre région on soit réseauté et qu’on travaille en collaboration avec différents acteurs du milieu pour tous ensemble soutenir la persévérance scolaire.

 

J’ai été particulièrement touchée par l’atelier « Partir à la découverte du territoire traditionnel des Premiers Peuples » qui nous rappelle que cette approche n’est pas une innovation, mais bien une pratique prometteuse utilisée par les Premières Nations depuis très longtemps et encore bien présente dans les communautés. Dans une perspective de vérité et de réconciliation, je vous invite à vous intéresser à la culture Anicinape bien présente en Abitibi-Témiscamingue et à poser des gestes de réconciliation pendant votre exploration de la pédagogie par la nature. Je vous partage l’ouvrage Valorisation et inclusion des perspectives des Premières Nations et Inuit en enseignement pour aller plus loin.

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Moment fort d'Andréa

Un atelier donné par l’AQCPE proposant à petite échelle de transformer les plates-bandes en jardin pour les CPE était particulièrement intéressant. Avec de l’intérêt et du soutien, on peut changer les choses.

Entendre les réalités de divers milieux et pouvoir réseauter avec plusieurs participants présents a été très enrichissant et stimulant pour notre prochain grand projet régional « S’épanouir dehors ».

La grande conférence de Prescri-nature nous a grandement inspiré. Dre Caroline Laberge et Dre Johanne Elsener ont présenté les bienfaits démontrés de la nature sur la santé globale avec données probantes à l’appui, et l’importance de l’accessibilité à la nature dans un contexte quotidien. Par le biais d’une prescription écrite, l’impact de suggérer fortement l’accès à la nature provoque des effets bénéfiques sur la santé.