Karol-Ann Canuel, l’atteinte de ses objectifs

Crédit photo : Getty Sports

De retour des Jeux Olympiques de Tokyo, Karol-Ann Canuel, cycliste originaire d’Amos, s’entretient avec nous à propos de la motivation et de l’atteinte de ses objectifs.

Peux-tu nous faire une petite présentation, quel est ton parcours ?
J’ai commencé le vélo à l’âge de 11 ans à Amos. J’ai fait mon secondaire à la Calypso et à la polyvalente la Forêt. J’ai ensuite fait un DEC en sciences natures au cégep à Amos. J’ai pris 3 ans pour le faire pour être capable de combiner sport et études. Ensuite, je me suis inscrite en sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais. Je crois avoir commencé le programme en 2009 et je l’ai terminé en 2014. En 2010,je commence déjà à courir en Europe en vélo donc j’ai du prendre mon temps pour faire mes études puisqu’en sciences infirmières on a beaucoup de stages à faire et on doit donc physiquement être présent pour les faire. En 2014, lorsque je termine mon cours, j’obtiens mon premier contrat avec une équipe professionnelle en Europe. Je cours sur le circuit professionnel depuis et j’ai participé à deux jeux olympiques, Rio et Tokyo.

Quel était ton plus grand rêve lorsque tu étais enfant ?
J’ai toujours voulu participer aux Jeux Olympiques.

 

Quel genre d’adolescente étais-tu ?
Assez tranquille. J’aimais vraiment le vélo lorsque j’étais adolescente donc j’étais un assez focus sur l’école et mes entraînements.

 

Quel bilan fais-tu de ta récente participation aux olympiques ?
Je suis assez contente de mes derniers jeux olympiques. C’est une course un peu spéciale pour nous en vélo parce que c’est un peloton plus petit avec des plus petites équipes donc tout peut arriver. J’étais vraiment en bonne forme pour les Jeux. J’ai eu une bonne préparation donc j’étais prête. Par contre, à moins de gagner la course, tu espères toujours faire mieux.

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Quels ont été tes plus grands défis ? Comment les as-tu relevés ?
Un de mes plus grands défis a été de terminer mon bac en sciences infirmières en même temps que de commencer à courir en Europe. Les dernières années ont été plus difficiles et j’ai dû travailler fort pour être capable de compléter mon cours.

 

Comment la pandémie a-t-elle affectée ton niveau de motivation ? Comment as-tu réussi à rester motivée ?
Je pense qu’en vélo on a quand même été chanceux. Les courses étaient annulées mais je pouvais quand même continuer à m’entraîner à l’extérieur. En fait, ça m’a permis de prendre un pause et de retourner à la maison et je pense qu’à long terme ça m’a été bénéfique.

 

Est-ce qu’il y a des gens qui ont fait une différence dans ton cheminement ?
Oui beaucoup de gens. Ma famille m’a toujours supportée dans ma carrière sportive. Je leur dois ma participation aux Jeux. Mon copain qui supporte ma carrière depuis 10ans. On a souvent été séparés parce que je devais aller en Europe pour des courses. Plusieurs de mes entraîneurs ont aussi fait une différence. Je pense entre autre à Éric Van Den Eynde sans qui j’aurais surement abandonner le vélo avant même que ma carrière ne commence.

 

Qu’est-ce qui te pousse à persévérer au quotidien?
Je pense que c’est le désir de toujours pouvoir m’améliorer. C’est toujours un défi en vélo et il y a toujours place à l’amélioration. Donc à chaque jour, je me réveille avec un but à réaliser.

 

Aurais-tu des conseils à donner aux jeunes afin qu’ils persévèrent dans l’atteinte de leurs objectifs ?
Je pense que ça s’applique un peu partout mais je pense qu’il faut vraiment travailler fort pour atteindre les objectifs qu’on se fixe. Se fixer des objectifs réalisables quotidiennement peut aider à l’atteinte d’un plus grand objectif. Par exemple, pour moi, c’est mon entraînement à chaque jour. Si je réussis mon entraînement, ça veut dire que ma forme progresse et que je suis dans la bonne direction pour gagner une course. Aussi, toujours croire en soi. Je pense que c’est super important parce que les obstacles, il y en aura et il faut être capable de les surpasser pour atteindre nos objectifs

Quelle est ta plus grande réalisation ?
Je crois que participer deux fois aux jeux olympiques est ma plus grande réalisation, mais aussi d’être capable de représenter mon pays à des compétitions internationales. Je suis championne canadienne sur route depuis 2019. En vélo, lorsque tu es champion national, tu portes le drapeau de ton pays sur ton maillot ce qui est vraiment une expérience plaisante. Ça me rend fière de représenter le Canada partout où je vais.


Comment la pandémie a-t-elle affectée ton niveau de motivation ? Comment as-tu réussi à rester motivée ?

Je pense qu’en vélo on a quand même été chanceux. Les courses étaient annulées mais je pouvais quand même continuer à m’entraîner à l’extérieur. En fait, ça m’a permis de prendre un pause et de retourner à la maison et je pense qu’à long terme ça m’a été bénéfique.


Qu’est-ce qui te pousse à persévérer au quotidien?
Je pense que c’est le désir de toujours pouvoir m’améliorer. C’est toujours un défi en vélo et il y a toujours place à l’amélioration. Donc à chaque jour, je me réveille avec un but à réaliser.


Aurais-tu des conseils à donner aux jeunes afin qu’ils persévèrent dans l’atteinte de leurs objectifs ?
Je pense que ça s’applique un peu partout mais je pense qu’il faut vraiment travailler fort pour atteindre les objectifs qu’on se fixe. Se fixer des objectifs réalisables quotidiennement peut aider à l’atteinte d’un plus grand objectif. Par exemple, pour moi, c’est mon entraînement à chaque jour. Si je réussis mon entraînement, ça veut dire que ma forme progresse et que je suis dans la bonne direction pour gagner une course. Aussi, toujours croire en soi. Je pense que c’est super important parce que les obstacles, il y en aura et il faut être capable de les surpasser pour atteindre nos objectifs.


Aurais-tu des conseils à donner aux parents afin qu’ils accompagnent leurs enfants vers l’atteinte de leurs objectifs ?
Je pense que le meilleur conseil serait de supporter votre enfant et de l’accompagner. Mes parents m’ont toujours supporter dans ma carrière d’athlète, mais ils étaient aussi conscients que c’était quelque chose que je voulais. Ça toujours été ma décision de poursuivre ma carrière sportive, mais ils m’auraient aussi supporter si j’avais choisi de faire autre chose et je pense que c’est ce support qui a fait une grande différence dans ma carrière.

 

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