Aujourd’hui, nous vous présentons l’histoire de persévérance de Samuel Gagnon, résident de l’Abitibi-Témiscamingue.
Suite à son diplôme d’études secondaires obtenu à l’école Rivières-des-Quinze, à Notre-Dame-du-Nord, au Témiscamingue, Samuel a d’abord débuté ses études postsecondaires en intégrant le cheminement d’intégration aux études du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Ce cheminement permet d’effectuer certains cours de bases obligatoires pour l’obtention d’un diplôme d’études collégiales, et ce, sans pour autant être obligé de devoir intégrer un programme spécifique. C’est une porte d’entrée parfaite pour les gens qui n’ont pas de choix de carrière défini, pour les gens dont le programme d’études n’est pas disponible à la session visée ou pour les gens ayant besoin d’un cours préalable pour accéder à un programme d’étude précis. Dans le cas de Samuel, le choix de se tourner vers ce cheminement a surtout été motivé par son incertitude face à son choix de carrière. Il voulait se laisser un peu de temps pour y penser tout en avançant quand même dans son parcours scolaire.
Après deux sessions au cheminement d’intégration, Samuel s’est ensuite inscrit à la technique en soins infirmiers, motivé par son intérêt pour les sciences. Cela dit, après un an d’étude dans ce programme, Samuel a abandonné sa technique se rendant compte que le domaine de la santé n’était peut-être pas tout à fait pour lui. En fait, il s’est rendu compte que ces intérêts pour la physique font en sorte qu’il était plus intéressé à comprendre le fonctionnement des machines que celui du corps humain.
« Je suis quelqu’un qui n’a pas peur d’essayer diverses choses, de prendre différents chemins, de me questionner et même de me tromper. Le tout se reflète bien dans mon cheminement scolaire. Au final, même si mon parcours a été un peu plus long qu’un parcours plus traditionnel, il m’a permis d’en apprendre beaucoup sur moi, donc c’est positif. », explique Samuel.
Samuel a donc finalement décidé de faire une formation en mécanique de machinerie fixe au Centre de formation professionnelle Frère Moffet de Ville-Marie, après plusieurs mois de pause. C’est alors à ce moment qu’il a vraiment trouvé sa voie. Le DEP en mécanique de machinerie fixe permet de développer de nombreuses compétences dans divers domaines tels soudage, chauffage, réfrigération, mécanique, tuyauterie, ventilation, contrôle de boucle de régulation et plus encore. C’est entre autres cette polyvalence qui a charmé Samuel.
Après quelques années, par désir de vouloir approfondir ses connaissances et obtenir de nouvelles perspectives d’emploi, Samuel a décidé de retourner aux études et de faire un DEC en électronique industrielle encore une fois au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.
Tout au long de son parcours, Samuel a été soutenu par ses proches. Parmi ces personnes significatives qui l’ont aidé, on retrouve, bien évidemment, sa conjointe Amélie. Amélie a été très présente dans la vie de Samuel durant ses études en l’encourageant et en le soutenant avec les petites tâches du quotidien afin qu’il puisse se concentrer le plus possible sur ses travaux scolaires. Les parents de Samuel ont également été des piliers pour lui. Ils l’ont toujours encouragé à s’épanouir en prônant que, peu importe le niveau d’étude que cela demande, il faut faire ce que l’on aime dans la vie et que chaque projet est accessible avec un peu d’ambition. De plus, ils l’ont soutenue et guidée, même dans ses divers moments d’incertitudes et de questionnements.
« Juste des petits gestes simples au quotidien ou des mots d’encouragement peuvent avoir un impact beaucoup plus grand qu’on le pense sur la persévérance scolaire. Pour ma part, le fait de savoir que je pouvais compter sur ma blonde ou mes parents en cas de besoin, c’était très rassurant et encourageant », confie Samuel.
Dans son entourage plus éloigné, l’employeur et les enseignants de Samuel ont également été des facteurs de soutien contribuant à son succès. En effet, son employeur, Pro-Gaz Abitibi-Témiscamingue, l’a grandement appuyé dans ses démarches en lui permettant des horaires flexibles dans un emploi relié à son DEP et où les connaissances acquises dans son DEC lui sont utiles. Finalement, s’est inspiré et encouragé par plusieurs de ses enseignants du Cégep, notamment Stéphane Labrecque, que Samuel a décidé de poursuivre ses études à l’université. C’est grâce à ses nombreuses discussions passionnées avec Stéphane que Samuel a pu confirmer son intérêt et sa curiosité accrus pour l’ingénierie électrique. Ces discussions l’ont beaucoup encouragé à parfaire ses connaissances en poursuivant ses études.
Grâce au soutien de son entourage, Samuel sera bientôt diplômé du Baccalauréat en génie électrique à l’UQAT. Il est la preuve que chaque parcours scolaire est valide et qu’avec de la persévérance ainsi qu’un bon tissu social, tout est possible.
Nous avons tous un rôle à jouer. Cultivons leur potentiel!